Les chutes occupent le premier rang des causes de blessures chez les aînés au Canada.

Chaque année, entre 20 et 30 % des personnes âgées sont victimes d’au moins une chute.

Les chutes sont responsables de 85% des hospitalisations liées à une blessure chez les aînés, 95 % de toutes les fractures de la hanche, et des coûts directs estimés à plus de 2 milliards de dollars.

Plus du tiers des personnes âgées hospitalisées à la suite d’une chute sont prises en charge par un établissement de soins de longue durée (CHSLD) à leur sortie de l’hôpital.

Les chutes peuvent causer de la douleur chronique, une réduction de la mobilité, la perte d’autonomie, et même la mort.

50% des chutes menant à une hospitalisation surviennent à domicile.

Source : Rapport

Les RPA ont développé une procédure d’intervention en cas de chute d’un résident: 

  • Une procédure pour les PAB en cas d’absence d’une infirmière sur le plancher;
  • Une autre pour les infirmières auxiliaires.

Les chutes sont difficilement évitables. Que ce soit à la maison ou en RPA, elles surviennent.

Différentes raisons peuvent provoquer une chute chez les aînés:

  • Chute de tension artérielle;
  • Une maladie chronique, des affections aiguës ou autres maladies dégénératives;
  • Dénutrition, anémie;
  • Un environnement inadapté;  ex: glisser sur l’eau dans la salle de bain ou sur un tapis;
  • Les maladies dégénératives telles que la démence, le Parkinson;
  • Une médication mal adaptée;
  • Pièces encombrées.;
  • Des carences au niveau de l’équilibre ou de la démarche;
  • Une alimentation déficiente;
  • L’isolement social;  les taux de chute des aînés qui vivent seuls sont plus élevés;

Le risque de tomber et de se blesser par suite d’une chute est de deux à trois fois plus élevé chez les personnes âgées atteintes d’une démence ou d’une autre déficience cognitive.

La confusion mentale et la désorientation, qui peuvent aussi prendre la forme d’un délire, augmentent aussi le risque de chute. Un délire peut notamment être causé par une infection aiguë, un médicament, la déshydratation, une déficience sensorielle ou une détresse affective.

Les personnes âgées atteintes d’une déficience visuelle étaient 2,5 fois plus nombreuses à être victimes de chutes. 

  • Faiblesse musculaire et baisse de la forme physique : Les pertes de force musculaire et d’endurance peuvent réduire la capacité d’une personne à se tenir ferme lorsqu’elle glisse ou trébuche. Un risque quatre à cinq fois plus élevé.
  • Maladies aiguës : Les symptômes de maladie aiguë, tels que la faiblesse, la douleur, la fièvre, les nausées et les étourdissements, peuvent accroître le risque de chute.
  • Les infections, spécialement celles touchant l’appareil urinaire, sont un facteur déclenchant dans 8 % des chutes. 
  • De plus, les effets des médicaments pris pour traiter une maladie ou ses symptômes peuvent aussi accroître le risque de chute. 
  • Appareils fonctionnels : Les appareils fonctionnels peuvent favoriser l’autonomie et la mobilité tout en prévenant les chutes s’ils sont utilisés adéquatement et bien entretenus. Cependant, un manque d’entretien, des défectuosités, de mauvais ajustements et une trop grande dépendance envers l’appareil peuvent le transformer en cause potentielle de chute – les embouts des cannes peuvent s’user, les roulettes des marchettes et des fauteuils roulants peuvent se desserrer et les appareils peuvent être trop lourds ou de mauvaise taille.
  • Chaussures et vêtements : Le port de chaussures inadéquates (semelles trop épaisses, rainures trop lisses, talons trop hauts ou étroits) a été associé à un risque de chute. Les vêtements trop longs peuvent nuire à la marche et les vêtements faits de matériaux lisses, comme le satin, peuvent faire glisser une personne âgée hors de son siège. De plus, une personne à mobilité réduite qui tente de mettre des vêtements difficiles à enfiler peut perdre l’équilibre et tomber.
  • Comportements à risque : Pour une personne âgée, des comportements comme marcher sans sa marchette ou sa canne dont elle dépend, présentent des risques de chute et de blessure.
  • Consommation excessive d’alcool : L’alcool peut interagir avec certains médicaments et accroître le risque de chute en altérant la perception, l’équilibre et la démarche.
  • Mauvaise alimentation : Il est raisonnable de s’attendre à ce que la déshydratation et la malnutrition dues à une mauvaise alimentation et à une consommation de liquide insuffisante entraînent une faiblesse musculaire, de la fatigue et un état de fragilité. 
  • Peur de tomber : La peur de tomber en soi est un important facteur de risque de chute. Selon une récente analyse des données sur les ménages canadiens, 34 % des Canadiens de 65 ans et plus craignent ou ont peur de tomber dans l’avenir. La peur de tomber peut mener à une diminution de l’activité physique, qui entraîne à son tour une faiblesse musculaire, un mauvais équilibre.
  • Prise de médicaments : Des études ont fait ressortir une forte corrélation entre la survenue de chutes et de fractures chez les personnes âgées et la prise de certains médicaments – particulièrement les psychotropes (qui agissent sur l’humeur), les calmants (qui entraînent un apaisement) et les somnifères (qui induisent le sommeil), qui englobent les benzodiazépines, les antidépresseurs et les antipsychotiques. 

Les médicaments provoquant la somnolence, des étourdissements, de l’hypotension, des effets parkinsoniens, l’ataxie et des troubles de la démarche ou de la vue augmentent le risque de chute chez les personnes âgées.

De plus, tout médicament réduisant la densité osseuse ou augmentant le risque de saignement peut accroître le risque de se blesser en tombant et la gravité des blessures subies.

Vitamine D : La vitamine D est associée à la résistance des os et à la force musculaire. 

Des chercheurs ont récemment établi que la prise d’un supplément de vitamine D, combiné ou non à du calcium, permet de réduire le risque de chute.

Des mesures pour éviter les chutes peuvent êtres prises: 

  • Meilleurs ratio de personnel de soins si en RPA, RI, CHLSD ;
  • Programme pair (service d’appel de prévention quotidien avec alerte  en cas de non confirmation);
  • Sonnette ou tirette d’urgence ;
  • Caméra de surveillance;
  • Coussin sonore de chute;
  • Aide technique ou appareils fonctionnels : ex: marchette, canne, etc.
  • Bracelet collier d’appel.
  • Faire de l’exercice !!!

Source : Gouvernement Canada

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