Par : Les conseillers en résidences de Résidences-Québec
Les chutes : des impacts tragiques
Au fil des années, l’expérience des familles en centre d’hébergement ou en résidence pour personnes aînées démontre que les chutes ont des impacts tragiques et parfois même mortels pour la victime. Nous ne comptons plus le nombre de personnes âgées devant se trouver une résidence de façon urgente suite à un diagnostic de trouble d’équilibre ou de problème de mobilité majeur causant des risques de chutes. Nous entendons régulièrement des gens ayant tombé et ayant été victime d’une fracture ou d’une blessure importante.
Pour une personne plus âgée, il peut être difficile de gagner une réhabilitation complète suite à un tel accident. Parfois, c’est cette chute qui affectera de façon incapacitante la santé déjà précaire des gens âgés et qui précipitera une demande d’hébergement.
Nous souhaitons vous expliquer comment certaines résidences peuvent vous aider à diminuer et à encadrer ces risques, car l’hébergement en résidence peut aider à gérer les risques de chute, mais ne les fait pas disparaître complètement.
Comment prévenir les chutes chez les aînés
Nous croyons à la prévention et désirons partager notre expérience avec vous, tout en vous aidant à voir la réalité des limites de certaines résidences.
Tout d’abord, il serait irréaliste de penser qu’une résidence ou qu’un centre d’hébergement peut vous protéger à 100% des chutes. Il est important de comprendre qu’une chute est accidentelle, parfois le résultat d’un incident, et que malgré toutes les mesures en place, elles sont toujours possibles. Ceci étant dit, certaines résidences prennent davantage de mesures que d’autres afin d’encadrer et de prévenir les risques de chutes. Lorsque le risque de chute est grand, nous comprenons l’importance de vous diriger vers une résidence qui saura mieux répondre à ce besoin. Nous connaissons les résidences et les centres d’hébergement qu’il vous faut pour cette situation.
Certaines résidences et centres d’hébergement impliquent une ergothérapeute d’emblée lors de l’admission d’un nouveau résident. Cette professionnelle de la santé évalue, identifie les risques de chutes et élabore un plan d’intervention afin de prévenir et de résoudre les risques dans la mesure du possible.
Un environnement plus ergonomique en résidence pour prévenir les chutes
Les méthodes utilisées préconisent l’usage ergonomique de l’environnement de la personne dans sa chambre. Par exemple, les meubles, notamment le lit et les fauteuils, ainsi que le siège de toilette et le bain ou la douche, sont ajustés de sorte que la transition lors du transfert soit plus sécuritaire. Cette modification dans l’environnement immédiat de la personne fait déjà une différence marquante par rapport à l’environnement que l’on retrouve à son domicile non adapté.
Également, les résidences présentent un parcours interne sur les étages qui est majoritairement plat, avec des rampes d’accès et des ascenseurs. L’utilisation d’un quadriporteur et d’une marchette peut même être encouragée lors des déplacements quotidiens de la salle à manger jusqu’à son aire de vie. Les résidences que nous connaissons sont conscientes de l’importance des parcours plats, des aides techniques et vont parfois jusqu’à offrir le service d’accompagnement à la salle à manger jusqu’aux aires de vie. Les escaliers, les pentes et les surfaces inégales propices au débalancement sont rares ou complètement absentes.
Les pertes cognitives et les chutes
Lors de pertes cognitives avancées, certains résidents peuvent oublier leur limitation de mobilité ou présenter des comportements téméraires qui augmentent les risques de chute. Il est possible que certaines personnes manquent parfois de jugement par rapport à leur capacité à se lever du fauteuil ou lors de l’habillement, par exemple. Dans ces cas-ci, les aides techniques qui auraient aidé la personne sont parfois mises de côté par l’individu qui croit être en mesure de se déplacer seul. Il n’est pas rare que les personnes en pertes cognitives croient vivre à une autre époque que celle dans laquelle ils sont présentement. Parfois ils surestiment leur capacité musculaire et oublient leur condition de risque de chute. Dans ces cas, certaines résidences utilisent un coussin sonore sur les fauteuils et sur les lits. Ainsi, lorsque la personne bouge, ce coussin est relié à la centrale du système de cloches d’appel et signale le préposé en service qui vient en aide avant que la personne ne soit levée. Tel est le principe du coussin sonore, utilisé en prévention des chutes.
Les risques de chutes ne disparaissent pas complètement suite à un déménagement en résidence ou en centre d’hébergement. Il existe par contre des méthodes de prévention et d’encadrement que certaines résidences maîtrisent davantage que d’autres.
N’hésitez pas à demander de l’aide et à venir visiter avec nous les résidences que nous avons à vous présenter. Il nous fera plaisir de vous faire découvrir comment un environnement mieux adapté peut faciliter vos transferts et vos déplacements de façon plus sécuritaire.
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