Alzheimer: Est-ce le moment de placer un parent?

À un moment, la maladie d’Alzheimer prend beaucoup de place, suffisamment pour trouver une résidence pour personne Alzheimer ou autres pertes cognitives où pourra y vivre notre parent.

CONTEXTE

Souvent fragiles, apeurés, très souvent imprévisibles, les personnes âgées atteintes d’Alzheimer demandent une attention de tous les instants. Même si la maladie n’a pas tout raflé, on les voit bien souvent oublier de se nourrir, de prendre leur pilule et des gestes quotidiens comme s’habiller deviennent difficiles. Une mémoire incertaine qui demande une attention continuelle sans quoi, leur sécurité peut-être mise en péril.

Bien souvent, les proches  occupés et surtout impuissants devant la situation n’ont d’autres choix que de considérer le placement du parent vulnérable. Un lieu où il sera encadré et en sécurité.

UN PROCESSUS DIFFICILE POUR LES FAMILLES

L’hébergement est une étape difficile pour la personne malade, mais aussi pour sa famille. Rarement une situation que l’on choisit, on n’a d’autre choix que de se tourner vers le placement d’un proche.

Cette nouvelle étape, c’est en quelque sorte la fin d’un chapitre ou la personne aidante n’est plus autant impliquée. Une transition qui culpabilise, surtout si la famille s’était promis de ne jamais placer le parent, par exemple, et ce, même si ces promesses ne sont malheureusement plus possibles.

Pour envisager dès le départ que le processus amènera éventuellement au placement, il est important de discuter de la situation dès les premiers signes de la maladie avec le malade et les proches, même s’il n’est pas toujours évident de le reconnaître. En effet, regarder quelles sont les avenues, que ce soit à domicile ou dans d’éventuels lieux de résidence. Il est d’ailleurs possible de considérer un service d’accompagnement pour être mieux aiguillé.

Prendre trop de temps c’est aussi ne pas laisser le temps nécessaire à la personne malade de se prononcer sur l’endroit qu’il désire. En effet, plus on attend et moins le parent sera apte à se prononcer sur ses choix. Quand la personne en est incapable, les proches doivent donc prendre toutes les décisions qui le concernent, une situation difficile à assumer. Voilà pourquoi, les aidants sont invités à briser leur isolement avec des organismes comme la Société d’Alzheimer, le CLSC et des services d’accompagnement comme Résidences Québec.

CHOISIR LE PUBLIC OU LE PRIVÉ?

Une fois l’hébergement envisagé, la prochaine étape est de trouver l’endroit qui accueillera notre parent, que l’on choisisse le réseau public ou privé. Avant tout chose, si ce n’est déjà fait, rencontrer un docteur ou un travailleur social au CLSC pour évaluer l’état général du patient. C’est ainsi que vous pourrez déterminer le niveau de soins nécessaires avant d’être guidé, notamment par un service d’accompagnement.

Privé ou public, qu’est-ce qui est préférable? Pour choisir, il faut prendre des rendez-vous, visiter et poser toutes les questions qui nous viennent en tête ou que l’on aura notées au préalable.

Si le réseau public est mieux adapté aux personnes dont la maladie est plus avancée, l’hébergement privé demeure excellent, voire même supérieur, pour les cas légers à modérés. Posez-vous la question au moment du choix : « Suis-je bien dans cet endroit et est-ce que je crois que mon parent, surtout, le sera? » Cette question est cruciale.

Et finalement, si cette transition s’avère difficile, sachez que dans bien des cas l’hébergement est bénéfique pour le patient qui vivra dorénavant dans un endroit sécuritaire ou il y côtoiera des gens et ou il participera à des activités. Une étape, certes très difficile, mais que l’on peut voir rassurante vu le contexte.

Pour de plus amples informations sur notre service d’accompagnement, contactez-nous.

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