Les loisirs contribuent à l’épanouissement, au développement et au dépassement de soi. Dans les RPA – Résidences privées pour aînés, leur rôle est primordial puisqu’ils permettent notamment de pallier l’effet des pertes qui accompagnent inévitablement la vieillesse.   

Briser la solitude et créer des liens

Des études ont révélé que la participation à des activités de loisirs représente le facteur qui contribue le plus à l’intégration sociale et à procurer un sentiment de satisfaction dans la vie des aînés. Non seulement les loisirs permettent-ils de créer un sentiment d’appartenance et de nouvelles amitiés, mais ils jouent également un rôle important dans le maintien d’une bonne santé mentale en réduisant la solitude, le stress et les symptômes de la dépression. 

« Les loisirs n’engendrent que des bienfaits, confirme la directrice générale du Manoir Soleil situé à Chambly, Christine Grégoire. Depuis 28 ans, il y a une garderie intergénérationnelle chez nous. Les enfants se baladent avec les aînés, chantent avec eux; c’est magique ! Nous offrons aussi des séances de zoothérapie et de musicothérapie. Des animateurs sont sur place et les préposés aux bénéficiaires intègrent au quotidien les loisirs dans leurs tâches. »   

Soutenir une bonne santé physique

Si les loisirs se traduisent très souvent par des moments de rencontres entre personnes qui partagent les mêmes champs d’intérêt, ceux qui impliquent une mobilisation ont par ailleurs pour avantage de participer à la préservation de l’autonomie fonctionnelle. Les activités plus physiques telles la danse, la marche ou les quilles influent sur l’équilibre, la force musculaire et la santé des os, tout en favorisant une meilleure énergie et un dynamisme plus tangible. 

Selon le comité consultatif scientifique de Kino-Québec (CCSKQ), pour autant qu’elle soit sécuritaire, progressive, simple et accessible, l’activité physique est l’un des moyens les plus efficaces de promouvoir le mieux-être des aînés. « Un mode de vie physiquement actif diminue les risques de souffrir de maladies chroniques et de mourir de façon prématurée », soutient le CCSKQ. L’impact positif se répercute aussi sur les employés des milieux de vie.   

 

Prévenir ou retarder les pertes cognitives

Pour les résidents, les loisirs qui sollicitent les facultés intellectuelles ne sont évidemment pas à négliger. Les jeux de société ou de cartes, les activités qui font appel à la mémoire ou celles qui stimulent l’imagination, l’affirmation et la motricité fine doivent tenir une place de choix. Dessin, ateliers de lecture, de musique ou de couture : il existe une multitude de possibilités. Mieux vaut miser sur un éventail assez large afin de répondre à tous les goûts.

Les sorties à l’extérieur aussi bénéfiques

L’organisation de sorties constitue une autre manière d’éveiller les facultés des personnes âgées. Le fait d’encourager les résidents à voir autre chose et à modifier leur routine amène des retombées bénéfiques. « Sans compter que les loisirs font incontestablement en sorte d’améliorer l’humeur des aînés et l’ambiance générale des milieux de vie. Ils préviennent la décompensation et pour notre part, on y croit et on l’applique ! », conclut Christine Grégoire.    

 

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